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Notre équipe

‘ECCE’ c’est qui ?

Composée de membres passionnés par le monde de la culture, l’équipe ecce s’investit au maximum pour proposer des évenements mémorables.

Découvrez-les ci-dessous.

JULIEN MORAND - Président

@mololoiseau

J’aime bien marcher dans le sable. Ça nous procure des sensations que l’on retrouve nulle part ailleurs non ? Tous ces petits grains qui se glissent entre nos orteils. C’est pas souvent qu’on a des trucs qui se glissent entre les orteils. Pouvoir faire des trucs qui n’arrivent pas souvent c’est cool, comme pour les orteils. 

J’essaie alors de vivre et d’exister avec toujours des trucs qui glissent entre mes orteils, ECCE est le nouveau grain de sable qui chatouille et qui fait sourire. 

Rapidement et concrètement, j’aime tout ce qui ressemble de près ou de loin à ce qu’on appelle de l’art. J’explore les tréfonds de la musique, entre stoner et techno chèvre ; parfois je peins et m’imagine une oreille en moins ; des fois j’écris (comme un roman romantico-adolescent que je n’oserais jamais publier) ; et occasionnellement je danse en soirée (ça reste de l’art non ?). 

A côté de ça je suis une formation dans une très très très haute école de travail social. C’est sympa, ça m’apprend à devenir un être sociable.

Et enfin, quand il me reste du temps, je regarde des reels de chat sur instagram.

ESTEBAN LATTION - Vice-président

@esteiban

À 14 ans, une conseillère en orientation m’a demandé de choisir ce que je voulais faire de ma vie. Compliqué de savoir ce que l’on veut à cet âge-là, encore maintenant je ne sais pas vraiment. Je lui ai répondu que j’aimais l’art et la chimie, je regardais ‘’Breaking Bad’’ à cette époque. Elle me suggère de devenir laborantin en chimie. Apparemment artiste n’est pas une formation. S’enchaînent ensuite les trois plus longues années de ma vie.

Apprentissage en poche et bien décidé de ne plus jamais remettre un pied dans un laboratoire, à 18 ans, je quitte mon Valais natal et pars en Irlande. Là-bas, mon régime est essentiellement constitué de Guinness, de musique et de rencontres; Je vis. Un certain virus dont je ne citerai pas le nom me contraint de rentrer en terre sainte. En juin 2020 malgré la chute de l’industrie musicale je sors diplômé de @bimm_stagram Dublin en ‘’Music Business’’.

Une année de doute et de remises en question plus tard, je n’ai qu’un besoin c’est de fuir la Suisse. Je tente de m’installer à Berlin. Je trouve refuge, en tant que spectateur, dans les opens mic de la capitale allemande. Lieux de rencontres et de partages, ce sont les seuls endroits où je me sens à ma place. Forcé d’admettre que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, après 4 semaines, c’est retour à la case départ.

Ce court séjour aura donné raison à ma conseillère, il n’y a pas de formation pour devenir artiste. On le devient dès qu’on dit qu’on l’est. Il suffit de se le prouver à soi-même. Né alors ce qui sera l’ébauche d’ECCE : fonder une communauté d’artistes en romandie, comme il se fait déjà dans les grandes villes. Similaire à la « Beat Generation » de Jack Kerouac avec son cercle de poètes à New York ou encore aux collectifs parisiens.

L’Abbé Pierre disait : « La seule liberté de l’homme c’est de tenir la voile tendue ou de la laisser choir. Le vent ne vient pas de nous ». Alors, navigateurs, navigatrices, artistes, que l’art soit votre bouée de sauvetage ou un simple compagnon de bord, bravez les tempêtes.

Une mer calme n’a jamais fait un bon marin.

ROBIN BRESSOUD - Membre fondateur

@robinbressoud

Il y a des choses qui ne se disent pas : on doit les déclamer, les chanter, les montrer. 

Lorsqu’Esteban m’a approché avec les prémisses du projet qui allait devenir ECCE, un samedi soir, comme ça, entre deux bières, ma motivation initiale fut heurtée par une question simple de légitimité : « pourquoi moi ? ». Qu’est-ce que j’ai à dire ?

Certes, j’écris. J’aime écrire. Mais les mots ne sont pas mes outils principaux : je préfère les images (celles qui défilent au rythme de 24 par secondes en particulier). Pour moi, une phrase ne prend du sens que lorsqu’elle est traduite en un mouvement de caméra. L’écriture devient un outil de planification et d’organisation : mes mots sont plats, ce seront mes images qui rimeront …

Ainsi, j’écris pour simplifier, pour essayer d’écarter mes doutes. En ordonnant mes pensées sous formes de phrases ou d’images, j’espère y voir un peu plus clair. La réalité me déçoit bien souvent : pour chaque mot que je pose, le papier vient me questionner mille fois, et mes convictions se retrouvent démolies. Alors pourquoi moi ? Comment puis-je me sentir légitime, si je suis freiné par mes interrogations ?

Ces réflexions sans fin sont ma raison d’écrire. Bien qu’elles me rendent la tâche bien complexe, je chéris cette douleur de remise en question. Je lis d’ailleurs dans le même but : chaque poème, chaque chapitre, chaque séquence m’offre un regard sur le monde. Un regard neuf à chaque fois. Pourquoi simplement chercher à dire, si je peux à la place poser une question et m’enrichir d’une vision nouvelle ? « Pourquoi pas moi ? ».

ECCE est à votre disposition, écrivain-e-s, et elle est dédiée à tout ce qui nous remet en question ; toutes ces choses qui se déclament, se chantent, se montrent, mais qui surtout ne se disent pas.

CHARLES LABAUNE - Responsable merch' et membre fondateur

@charles_labaune

On m’a demandé d’être original. Je vais déjà tâcher d’être moi.

Sans tourner autour du pot, j’aime ma vie. C’est la seule manière que j’ai trouvé pour représenter au mieux mes pensées et l’être changeant que je suis. J’aime particulièrement ma vie quand je fais fasse à ce que j’appelle l’inconnu. Le vrai, celui qui fait trembler et qui se découvre. C’est pour ça que je suis ici, à écrire, à faire partie de cette belle association, à permettre tout simplement à vous, lecteur·rice·x·s, de faire partager votre voix à nous autres.

En début d’année, lorsqu’Esteban m’a demandé de prendre part à ce projet, je pensais au départ participer à un rêve qui tournerait bien court. Au genre de phrase que l’on vous dit lors d’une soirée puis qui s’évanouit aux premières lueurs du jour. Tout ça semblait irréel. Pourquoi moi pour ce projet fou ? C’est vrai que j’aime l’écriture. C’est elle qui me soulage du poids quotidien des pensées trottant dans ma tête. J’aime aussi lire, mais je ne me considère pas encore comme un assez bon lecteur pour mener une discussion intéressante sur Tolstoï ou Proust. Il me faudrait du temps…

Mais ce temps je l’ai. Il est en moi et à moi. Et j’ai décidé de le partager avec vous, de vous le prêter en quelques sortes. Parce qu’au fond, vivre des instants hors du temps fait partie de mon identité. Et c’est bien ce que je compte apporter à cette association. Oublions notre routine, nos préjugés et lisons, écoutons, admirons, pleurons ensemble ! Laissons voguer nos émotions le long d’un chemin sinueux ou juste le temps d’une soirée. Laissons place à l’inconnu.

Finalement, je ne me suis peut-être pas assez présenté. Ainsi soit-il.

Tant mieux même. Ça me ressemble bien.

MANON BONJOUR - Membre

@manonbjr

J’aime l’art.

Je crois en l’art qui nous transperce, à celui qui nous laisse perplexe, à celui qui nous dérange et celui qui nous change
Je suis fascinée par les idées novatrices de certains artistes, et de la technique des plus grands. Parfois je me laisse croire qu’un jour, je serai exposée.

J’aime aussi les mots. Ceux qui arrivent à mettre le doigt sur ce qui va ou ce qui ne va pas. Et surtout ceux qui nous changent.
Et parfois j’arrive à en aligner quelques uns et ça me fait du bien.

Ce que j’aime par-dessus tout c’est créer. J’ai certainement plus de passions que de temps. J’ai compris que mes 10 doigts sont ma thérapie à moi, et c’est bien comme ça.

Cependant il est difficile de croire en soi, de se construire et d’être fière dans un monde où tout n’est que doute.
J’ai une habitude maladive à douter de moi, de n’être jamais assez fière et ce sentiment reste dans le creux de ma poche. Je le trimballe à gauche à droite et parfois je suis contente de moi. C’est rare mais ça arrive. Ou alors il me faut un coup de pouce de mes proches ( des fois même très gros) pour qu’enfin j’accepte. Oui j’ai réussi, oui c’est bien!

À travers ECCE, j’espère pouvoir être une oreille attentive, une écoute bienveillante ou ce petit coup de pouce qu’ils vous manquent pour vous lancer.

Il serait peut être temps d’accepter nos forces et talents et de briller, que chacun brille à sa lueur et qu’ensemble on brille à fond comme de belles boules discos aux multiples facettes.

LEA COULON - Membre

@lelecoulon

Moi c’est Lea, Lea sans accent, mais c’est surtout Lele. 

Ça a toujours été tout tracé, collège, HES en travail social, stage à l’étranger, etc. Parce que je trace, et je doute pas, c’est plus facile. Mais ECCE fait partie des surprises, celles qui font sourire parce qu’on ne s’y attend pas. Elle n’était pas prévue. 

J’aime beaucoup de choses, le dessin, la couture, le tattoo, l’écriture, la danse, mais c’est en surface, je m’en lasse. Ce qui reste, imperméable au temps qui passe, c’est la photo. Je m’y applique, m’investis, y passe des heures. Je capture l’esthétisme des gens, leur douceur et leurs failles. Mais je ne me lance jamais vraiment, par peur, peur de l’échec, par doutes de tout. 

Alors peut-être que c’est en offrant l’opportunité aux autres de s’exprimer et de créer au travers d’ECCE que j’oserai à mon tour. Tout est question d’audace. Soyez audacieux et prétentieux 🤍

Ma présentation est timide, pudique, mais laissez le temps au temps.